Quand je suis arrivée en classe prépa, c’était avec beaucoup d’appréhension et parce que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire après. J’avais de bonnes notes au lycée, j’aimais les matières littéraires : autant tenter une prépa. Finalement, (et si on me l’avait dit en début d’hypokhâgne je ne l’aurais jamais cru) j’ai été jusqu’à la khûbe, et je ne le regrette pas une seconde.
A Jean Jaurès, j’ai adoré la diversité des enseignements et à quel point cette filière est stimulante intellectuellement. Au-delà de ça, c’est aussi une expérience humaine, on y rencontre des camarades qui nous suivront sur ces trois années et même après, des professeurs bienveillants, voire une voisine de classe avec qui vous devenez un duo mémorable.
Alors oui une prépa n’est pas toujours facile, mais c’est ce qui m’a permis de trouver ce que j’aimais vraiment faire, et on en ressort forcément grandi que ce soit intellectuellement ou humainement.