J’ai passé mes années de lycée à penser que la prépa n’était pas faite pour moi : trop de travail, une pression importante, des notes catastrophiques.
Puis, grâce à la motivation de mes professeurs de lycée, j’ai décidé de me lancer après le bac dans la filière PCSI puis PC* à Roosevelt. J’ai été surprise de voir que la réalité de la prépa était bien différente de ce que j’avais imaginé. Les premières semaines en première année sont progressives pour nous faire entrer petit à petit dans le rythme. Il y a certes beaucoup de travail durant ces deux années mais la passion pour les sciences et la satisfaction de toujours apprendre de nouvelles choses aident à surmonter ça.
J’ai très vite su que je voulais intégrer l’école Centrale Nantes et c’est cette adrénaline de toucher mon objectif du bout des doigts qui m’a poussée à continuer et à donner le meilleur de moi même. J’ai acquis en prépa des méthodes de travail et un état d’esprit qui, je le sais, me serviront bien au delà de mon cursus scolaire. J’ai également rencontré des amis exceptionnels qui ont toujours été présents pour me motiver quand j’en avais besoin et pour me sortir la tête des cours de temps en temps.
Au final, ce que je pensais être une des pires expériences de ma vie a été la meilleure. Je reste persuadée que pour réussir sa prépa et surtout ses concours, il ne faut pas uniquement travailler intensément mais il faut trouver un équilibre entre le travail, le sommeil et la vie sociale.