Apprendre la musique et faire une classe préparatoire, c’est un peu la même chose. Il faut d’abord apprendre patiemment à manier les règles, »faire ses gammes », mais ce qui est le plus passionnant, c’est la possibilité, par la suite, de jouer avec les codes, d’être créatif.
En hypokhâgne puis en khâgne, j’ai eu l’opportunité de m’améliorer peu à peu sur des exercices précis dans chaque matière, acquérant peu à peu des réflexes méthodologiques, le tout dans une ambiance intellectuellement stimulante grâce à des camarades passionnés et passionnants.
Ce que j’ai cependant préféré était la possibilité de décloisonner les matières, de multiplier les angles de vue sur un même thème, de s’ouvrir à de nouvelles manières de penser – et c’est cette volonté de concilier rigueur et ouverture qui me suit aujourd’hui dans mes études d’aménagement du territoire.