À la suite du lycée j’étais persuadé de vouloir travailler dans l’aviation civile, ce qui m’a initialement conduit en prépa PCSI à Roosevelt pour viser le concours ENAC. Cependant, la crise du covid m’a fait repenser à mes volontés d’orientation. Ainsi, j’ai décidé de viser la meilleure école qui me permettrait d’aller vivre au Japon, rêve de longue date. Cela m’a conduit à CentraleSupélec, et actuellement je finis mon master en ingénierie à l’Université de Keio au Japon.
Les études en CPGE restant généralistes peu importe la filière, ce changement de cap a été très facile à faire. Les professeurs ont toujours été d’une grande aide, et m’ont motivé à viser le plus haut possible avec des entrainements spécifiques au concours Centrale. Avec le recul d’aujourd’hui, l’encadrement qu’on reçoit en CPGE est sans pareil, et même si la quantité de travail à fournir est intense, le rythme des colles et DS semaines par semaines nous amène rapidement à la fin des deux années avec un bagage scientifique immense.
Mon université au Japon a des accords avec de nombreuses grandes écoles françaises pour des échanges diplômants. Ici, les étudiants français sont vraiment bien vus par les professeurs, et c’est sans aucun doute grâce aux CPGE qui nous offrent un avantage non seulement en terme de connaissances théoriques mais aussi en méthodes de travail et de résolution de problèmes. Je suis convaincu que sans le soutien de mes anciens professeurs de sup et de spé, je n’aurais pas réussi à être à l’étranger aujourd’hui, et en ça je suis heureux de ces deux années en CPGE.