Témoignages
Fairouz BOUARFA intègre Néoma en 2022
Bonjour tout le monde ! Je m’appelle Fairouz et je suis restée 3 ans en prépa littéraire en spé Lettres Classiques avec un Bac S. Honnêtement, je pense qu’elles ont été les meilleures années de ma courte vie. La prépa m’a changée, par exemple je suis devenue plus mâture et j’ai développé mon esprit critique. Autre point positif : j’ai rencontré mes meilleurs amis. Oui la prépa est compliquée, oui tu as énormément de devoirs mais à la fin, il y a des résultats. J’y ai appris la rigueur, la persévérance et à gérer mon stress. Grâce à la prépa, j’ai réussi à intégrer une école de commerce avec de très bons résultats et maintenant tout me paraît excessivement simple.
Bastien FERY, sous-admissible à l’ENS, intègre un master 1 de littérature à Paris III en 2022
Mes trois années de prépa m ‘ ont permi s d’affiner ce sur quoi il me plairait vraiment de travailler en découvrant des champs d’études variés. Il y a derrière les heures de travail une vraie aventure humaine : tant par le sens de la camaraderie que par l’échange avec des professeurs à l’écoute. En somme, c’est une belle introduction aux études de recherche et aux exigences tant des concours de recrutement que du métier d’enseignant même, pour lesquels rigueur et plaisir de l’étude sont maîtres-mots.
Quentin Corroy, Master 1 de littérature à l’université de Reims en 2021
Faire trois années de prépa, c’est éprouver sur une période brève de sa scolarité toute l’intensité qu’exigent la rigueur et la souplesse des études dites « Humanités ». On gagne à coup sûr en autonomie dès la première année, en bénéficiant d’un encadrement professoral attentif et passionnant. Si on s’accroche, la spécialisation en deuxième année (et troisième avec un peu de folie) est une plus-value : notre réflexion est plus cohérente, plus fine, bref, plus mature. On acquiert une vaste culture, on est porté vers de plus larges horizons : la prépa est un baptême que l’on fait sien.
Lucie Gaignette, première année Skéma Business School en 2021
Une prépa littéraire après 2 ans en filière scientifique pour finalement finir en école de commerce ?? Cela n’est pas si étonnant et c’est même cela qui m’a permis d’intégrer SKEMA BS, une école sélective. Après mon bac Scientifique – Sciences de l’Ingénieur, j’ai décidé d’intégrer la CPGE Lettres Supérieures de Reims car je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, mais que je savais que je voulais développer ma culture générale et que rester dans un système très encadré comme le lycée ne me dérangeait pas. Mon idée d’intégrer une école de commerce n’a germé que durant ma deuxième année et grâce à la méthodologie rigoureuse et le soutien de mes professeurs, j’ai réussi les concours. Je suis aujourd’hui étudiante à SKEMA BS à Lille où mon parcours atypique et littéraire me permet de faire la différence par rapport aux étudiants ayant fait des prépas EC.
En ce qui concerne la photo, j’ai hésité à vous poster un souvenir mémorable de moi en soirée skemienne, mais je me suis abstenue. À bientôt au sein de « l’école de la connaissance » !
Florie VANDERPOORTE, 1A en Lettres Classiques à l’ENS de Lyon en 2020
Lycée d’origine : Masaryk, Vouziers (08)
La CPGE fut d’abord une suggestion de mes enseignants du secondaire, puis un choix qui m’a paru évident, notamment grâce aux interventions de Prépa Reims sur les forums et dans mon lycée. Je me prédestinais déjà à l’étude et à l’enseignement des lettres classiques, mais je souhaitais également approfondir mes connaissances et mes capacités de réflexion, de rédaction et de traduction dans tout ce que les autres disciplines ont de fascinant à offrir, avant de me spécialiser. Voilà ce que j’ai acquis durant mes trois ans de prépa littéraire, mais bien plus qu’un parcours académique, ces trois années ont constitué une aventure humaine à part entière. On y apprend à se dépasser, à se connaitre, à travailler consciencieusement et surtout, on y grandit par les dialogues avec nos enseignants et les amitiés qui s’y créent, ce que permet une prépa à taille humaine comme celle de Jean Jaurès.
Emma Janin-Sartor intègre un Master d’Histoire de l’Art à l’Institut Courtauld à Londres en 2019
Après trois ans passés en classe préparatoire, j’ai quitté Jean Jaurès assez récemment. J’ai immédiatement ressenti les bénéfices de ces dernières années. Le socle méthodologique avec lequel nous quittons la khâgne, nous permet de poursuivre nos études avec une aisance dans l’expression orale et écrite qui nous distingue véritablement. Le bagage culturel, évidemment, est sans conteste ce que la prépa nous transmet de plus important, de plus beau aussi. Il y a eu des moments de solitude, des déceptions mais au cours de ces années on ne cesse d’apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. J’y ai surtout rencontré et découvert des perspectives, des qualités, des textes et des hommes qui ont considérablement compté, qui m’ont changée et mise sur la voie qui, aujourd’hui, me rend profondément heureuse.
Joachim Wary, M1 d’Histoire à la Sorbonne en 2018
La CPGE. J’y suis rentré avec un bac ES en poche et un goût prononcé pour l’histoire sans vraiment être fixé sur ce que je voulais faire après. La diversité des cours, le suivi individuel ainsi que l’ambiance de travail et de camaraderie m’ont tout de suite plu et j’ai su rapidement que je voudrais rester dans ce cadre stimulant aussi longtemps que possible. Trois années après, j’en ressors agrandi, riche d’enseignements et avec un regard que j’espère plus critique sur le monde. Je retiens surtout de cette période les nombreuses amitiés nouées, plusieurs lectures qui m’ont marqué et la confirmation de mon intérêt pour l’histoire alors que débute mon année de M1 à la Sorbonne.
Victoria Granjean, Deuxième année IEP LYON en 2018
En arrivant en prépa, je cherchais avant tout un enseignement général et complet, sans savoir où aller après. J’ai préparé les concours Sciences Po dans la même optique, rester dans quelque chose de général qui m’ouvre des portes. Et aujourd’hui, toutes les portes s’ouvrent grâce à l’expérience de mon année d’hypokhâgne. J’étudie à Sciences Po Lyon après avoir obtenu le concours d’entrée directe en deuxième année. Après la prépa, je me sens capable de tout, non seulement parce que j’ai acquis de la méthode, de l’organisation, de l’autonomie, de l’aisance à l’oral et à l’écrit, des capacités de réflexion et de la culture générale, mais aussi parce que la prépa m’a apporté des amitiés qui sont toujours derrière moi pour me soutenir. Je garde de mon année d’hypokhâgne un souvenir certes difficile, mais enrichissant, et j’y ai vécu mes meilleurs moments. Même aujourd’hui, en rencontrant à Sciences Po d’autres anciens de prépa, je mesure ma chance d’être allée à celle de Jean Jaurès, pour ses professeurs et leur suivi, ainsi que pour la bonne ambiance et la solidarité.
Agathe Dupire, HEC, Programme Grande Ecole en 2018
La prépa ? Au début, c’était juste le conseil d’un professeur de lycée, mais c’est devenu bien plus que ça : on y trouve autant d’épanouissement du côté éducatif (c’est dur, évidemment, mais on apprend des tonnes de choses) que du côté des loisirs (contrairement au cliché, la prépa n’empêche en rien de faire la fête, d’aller au cinéma ou de voir du monde à l’extérieur). Et les débouchés sont hors du commun – si l’on se donne à fond – : après un bac S et une prépa A/L, me voilà étudiante en commerce à HEC : peu importe d’où vous venez, si vous le voulez vous pourrez y faire ce que vous voulez (et même ce que vous ne vous doutiez pas vouloir avant d’arriver).
Jeanne BERTAUD, admissible ENS Lettres classiques en 2017
« Ce que je retiens de mes trois ans de prépa ? Sans doute l’intensité. Intensité du travail demandé, bien sûr, mais aussi de la réflexion, une pensée qu’on nous encourage sans cesse à développer, à approfondir dans tous les domaines. Intensité aussi des relations nouées, entre élèves et avec les enseignants – « parce que c’est dans la sueur qu’on se fait de vrais amis », dixit une de nos professeures ! – entre râleries partagées et joyeux débats littérairo-philosophiques… Ce furent trois années éprouvantes, mais dont on sort grandi, enrichi, tant du point de vue de la puissance de travail que de la culture générale – et de la maturité, tout simplement. »
Lucile CARLIER MOSSE poursuit en master Marketing Communications à l’université de Westminster en 2015
Sortie d’un BAC ES, je n’avais pas le profil des plus adaptés pour la prépa littéraire, mais j’avais bon espoir. J’espérais être acceptée dans ce milieu très select de la Littérature et un jour citer naturellement du Lautréamont. Au bout de trois ans, j’ai dû admettre ma défaite : je ne serai définitivement pas une littéraire. Tous mes efforts ne furent pas vains pour autant. Certes, la prépa ne m’a pas transformée en rat de bibliothèque, cependant elle m’a livré quelques outils redoutables : l’esprit d’analyse, le sens de la critique et l’argumentation. Aujourd’hui je suis un master Marketing Communications à l’Université de Westminster et je mesure tous les jours à quel point ces aptitudes, trop peu répandues, sont essentielles à ma nouvelle activité. Ce sont ces qualités que j’ai mises en avant lors de mon admission, et il semblerait qu’elles aient plu. Ici à Londres, plus le parcours est atypique, plus les universités y voient un profil intéressant. Mon passage en prépa a donc été un tremplin formidable pour les études dont je rêvais.
Elise Ribeiro intègre à Néoma Business School (anciennement Reims Management School) en 2013
Après un baccalauréat Scientifique, je suis entrée en prépa littéraire au lycée Jean Jaurès. Parmi tout ce que m’a apporté cette formation, je retiendrai surtout le développement d’une plus grande ouverture d’esprit et l’acquisition de bases méthodologiques solides.
Mes deux années de classe prépa ont été très enrichissantes. Le principal avantage à étudier dans une prépa de province est sans doute la relation privilégiée qu’il nous est donné de développer avec les élèves (entraide, bonne ambiance), mais aussi avec les professeurs. Du fait des effectifs réduits, il est possible pour eux d’assurer un suivi régulier et approfondi pour tous les élèves qui en ressentent le besoin. Cela m’a permis de me préparer aux concours de la meilleure des façons.
Je suis aujourd’hui étudiante en Ecole de Commerce, dans le programme Sup de Co de Néoma Business School à Reims (anciennement Reims Management School), où je peux me préparer à la vie professionnelle, tout en continuant des activités culturelles grâce au système associatif et à certains cours (ex : management de la culture).
Simon Cahanier, intègre l’ENS Lyon (lettres classiques) en 2012 :
Une classe préparatoire littéraire, celle de Jean-Jaurès, marque une étape dans le parcours scolaire et personnel et laisse des traces (à ne pas prendre, bien sûr, au sens de cicatrices). Il ne s’agit pas ici de rabâcher des lieux communs, masse de travail, investissement personnel, et autres tourments infernaux, réels certes (mais loins d’être insurmontables), nécéssaires cependant pour pouvoir profiter pleinement de l’enseignement de qualité qui est offert. Bien plus, il s’agit ici de transmettre les impressions que m’ont laissé mes « années prépa ». Ce sont là des années formidables, le mot est sincère et longuement pesé. La maturité intellectuelle et personnelle des élèves ainsi que les personnalités attachantes, en tout cas fortes, des professeurs créent peu à peu un climat tout particulier. Difficile à décrire. On se sent bien, presque chez soi.
Ces années parmi les plus éprouvantes de la scolarité, sont à mon sens les plus enrichissantes (pour la connaissance, pour se forger une personnalité, pour s’ouvrir à soi et aux autres) et de celles que l’on regarde, après, avec la nostalgie la plus profonde et la plus sincère. Ce qui se construit durant ces années là, méthodes de travail, personnalité, amitiés et « plus si affinités », tout cela reste. Deux conditions pour en profiter pleinement et pour réussir son projet : accepter le cadre et les contraintes et devenir soi-même. Contradictoire ? Pas tant que ça…
Célia Allard, intègre l’ENS Lyon (anglais) en 2011 :
On entre souvent en prépa sans idée précise de ce qu’on fera à la sortie,
d’abord par goût et par curiosité, et disons-le aussi, un peu par défi. Pour ma part, je ne savais ni où j’allais, ni où j’irais plus tard. Je voulais juste me laisser autant de portes ouvertes que possible et profiter d’une des rares formations pluridisciplinaires après le bac. J’avais choisi Reims volontairement et je ne le regrette pas : sain état d’esprit, entraide et bienveillance entre élèves, disponibilité des professeurs, exigence et modestie à la fois. Peut-être la clé de la réussite. En tout cas, ce fut un environnement privilégié pour vivre cette aventure intellectuelle et humaine qu’est la prépa. J’étais malgré tout loin d’imaginer quelles portes s’ouvriraient en chemin.
On ne renonce certainement pas à être ambitieux quand on choisit une classe prépa de province ; au contraire, on apprend à le devenir. En arrivant en hypokhâgn
e, j’ai découvert un monde nouveau, rigoureux, complexe mais très formateur, un monde également stimulant et porteur. L’investissement personnel demandé en temps et en travail est grand mais pas hors de portée. Et il est soutenu par des camarades partageant la même expérience, et des professeurs soucieux de nous faire avancer.
Ainsi les efforts coûtent mais finissent, un jour ou l’autre, par être récompensés. Les une, deux ou trois années qu’on passe en prépa sont à mes yeux décisives, tant sur le plan scolaire que personnel. La prépa nous force à nous dépasser. Elle forme, forge, endurcit, fait grandir. Et quand je dis « elle », c’est tous ce(ux) qu’elle recouvre. Elle est une source permanente de rencontres, un lieu d’éveil où des ponts intéressants et parfois insoupçonnés se dressent entre les disciplines. C’est une aventure en soi et un tremplin vers l’après, et souvent un bel après : ainsi à l’issue de ma seconde khâgne, j’ai pu intégrer l’École Normale Supérieure de Lyon et être admise par ailleurs à Sciences Po Paris. Après quelques semaines à l’ENS, je garde un très bon souvenir de mon passage au lycée Jean Jaurès.